Le support vidéo fait partie intégrante de notre quotidien. C’est pourquoi, plus que jamais, les erreurs de sous-titrages peuvent nuire à la réputation d’une entreprise.

Selon une étude de Forbes, 64% des utilisateurs sont plus susceptibles d’acheter un produit en ligne après avoir regardé une vidéo.

Mais quelle est la place du sous-titrage ?

Le sous-titrage permet de supprimer la barrière de la langue et ainsi, de rendre accessible une vidéo à un public international.

Ainsi, l’entreprise Decathlon a permis à ses 78 000 collaborateurs dans plus de 30 pays de visionner des conférences en les sous-titrant en seulement 5 langues (français, anglais, espagnol, italien et allemand).

Alors si vous aussi, vous envisagez de créer une vidéo sous-titrée, nous avons recensé pour vous, 5 erreurs fréquentes et rédhibitoires pour vos clients, partenaires et collaborateurs.

 

La traduction littérale

Le sous-titrage implique, dans la plupart des cas, un travail de traduction.

Nous vous le rappelions dans cet article, faire traduire un document, une vidéo ou tout autre support implique de nombreux enjeux pour votre entreprise.

Cela est particulièrement vrai dans le sous-titrage de vidéos.

En plus d’une traduction sans faille, le sous-titrage doit pouvoir transmettre ton, sens et nuances en quelques courtes phrases.

Les sous-titres se doivent d’imposer les subtilités, la richesse et les variantes de la langue, et s’appuyer sur le contexte culturel du pays cible.

 

Les suppositions

Un vieil adage dit que « deviner ne suffit pas ». Cette vérité s’applique également au sous-titrage.

Des sous-titres culturellement inexacts, approximatifs et pire, offensants peuvent heurter toute une population, comme ce fut le cas pour Netflix avec la traduction et le sous-titrage du film Roma.

Alors que Roma fut tourné en espagnol du Mexique, le géant du streaming a pris la décision de le traduire et de le sous-titrer en Castillan (un espagnol couramment parlé dans la péninsule ibérique).

Se mettant ainsi à dos mexicains et mexicaines.

 

Les traducteurs automatiques, des machines à erreurs pour les sous-titrages

La traduction automatique a fait de réels progrès, notamment grâce à l’Intelligence Artificielle (IA).

Cependant, elle n’atteint pas encore le niveau d’un travail réalisé par un traducteur professionnel.

Confier le sous-titrage de ses vidéos à un logiciel pourrait bien faire souffrir la réputation de votre marque et de votre entreprise.

Ces outils sont trop généralistes pour s’adapter à un secteur en particulier et ne maîtrisent pas certaines subtilités.

Comment oublier la publication de Benyamin Netanyahou qui a eu la chance de rencontrer “François Pays-Bas” !

Ici, c’est un célèbre réseau social qui a donné lieu à un résultat particulièrement amusant, mais préjudiciable.

 

Les erreurs de style dans les sous-titrages

Les sous-titres doivent aussi traduire le style de chacun.

Certaines personnes parlent de manière soutenue quand d’autres s’expriment avec désinvolture.

Un même mot peut avoir un sens différent selon l’âge, le statut social ou encore le lieu où se situent les protagonistes.

De bons sous-titres traduisent le ton, le sens, l’inflexion et l’intention de chacun.

Des sous-titres incorrects pourraient donner l’impression que tous s’expriment de la même façon.

 

Les mauvaises synchronisations, des erreurs classiques des sous-titrages

Si vous avez déjà vu un film mal doublé, vous comprenez ce qu’est une mauvaise synchronisation.

Non seulement la vidéo semble avoir été réalisée par un amateur, mais elle risque de faire perdre le fil au public.

Il est donc primordial que les sous-titres soient correctement synchronisés.

S’il s’agit d’un discours, les sauts de ligne ont une importance primordiale.

Les sous-titres doivent pouvoir défiler de manière fluide tout en restant synchronisés avec l’image. 

Vous l’aurez compris, les écueils du sous-titrage sont nombreux et peuvent avoir des conséquences préjudiciables pour votre entreprise.

Faire appel à une agence spécialisée dans le sous-titrage permettra de produire des vidéos d’une qualité supérieure.

Et ainsi gagner en productivité, en temps et en qualité.